FABLES
SIMONIDE appelle la peinture une poésie muette et la poésie une peinture parlante. De fait, les actions que Hervé BONSARD représente comme si elles étaient en train de se dérouler, les œuvres littéraires les racontent et exposent une fois achevées. Et si, pour représenter les mêmes sujets, Hervé BONSARD use de lumières et de formes, Jean de La Fontaine de mots et de phrases, ces différences dans le matériau et les procédés d’imitation n’empêchent pas qu’ils se proposent le même but.
L’œuvre de Hervé BONSARD nous propose un jeu de correspondances qui montre et souligne l’immense richesse de cette œuvre unique, qui constitue un pan entier de notre patrimoine. Chaque collectionneur peut commander une fable de Jean de La Fontaine qui restera exclusive.
Parmi la kyrielle des artistes qui ont illustré les Fables de La Fontaine – de Jean-Baptiste Oudry et Fragonard jusqu’à Gustave Doré, en passant par Grandville et Benjamin Rabier – la version de Hervé BONSARD acquiert une pérennité sans faille, car cet artiste sait en l’occurrence utiliser, en le réinterprétant, un style grandement et génialement inspiré des peintures baroques.
Rien n’en pouvait être plus propre à féconder le génie de Hervé BONSARD et à exercer ses talents particuliers, que les Fables de La Fontaine. La fiction, la variété des sujets, les divers Théâtres où les place le Poète, ouvrent un vaste champ à la mise en scène de ce peintre. Aussi a-t-il saisi partout l’esprit et le génie de La Fontaine. Comme lui, il a fait parler les Animaux dans ses peintures, et dans leur attitude, leur caractère, leurs expressions, l’on voit les mêmes passions.
Le surnaturel, dans les peintures de Hervé BONSARD, ne se trouve pas réduit à la platitude du naturel, il va traquer le merveilleux non dans un en-deçà ou dans un au-delà de la réalité, mais au cœur même de cette réalité : le merveilleux pour Hervé BONSARD c’est un excès de réel
« Hervé BONSARD se livre à un véritable travail sur le récit, dramatisant les scènes et les situations, dotant les personnages animaux d’une plus grande complexité, jouant en permanence sur leur rapport à l’humain, et se réappropriant, pour le transformer, la peinture baroque. C’est ainsi qu’il fonde une nouvelle esthétique de l’apologue, qui, pour s’appuyer sur les expériences déjà faites, n’en constitue pas moins un événement artistique profondément original ».
L.KING
« Les Fables de La Fontaine peintes par Hervé BONSARD sont une œuvre à part et intemporelle, inscrite dans notre patrimoine culturel ; un trésor artistique qui repose sur un savoir-faire et des techniques de plus de 400 ans, qui ravivent encore en nous, petits ou grands, des émotions insaisissables. »
C.COREA
« Une morale nue apporte de l’ennui ; En ces sortes de feinte il faut instruire et plaire. Nous avons besoin d’un espace de partage, avec des références communes, culturelles, émotionnelles, intellectuelles et imaginatives ». Les peintures de Hervé BONSARD cochent toutes ces cases, en parlant à tout le monde et en séduisant tous les publics ».
H.VERNES
« Les peintures de Hervé BONSARD tiennent un discours visuel très subtil sur les relations entre l’art et la nature. L’art de l’écrivain comme celui de ce peintre est résumé sur le plan visuel et spatial par l’affirmation d’un principe de vraisemblance théâtralisé »
W.SMITH
« Alors que les illustrateurs insistent sur l’aspect moral des Fables de La Fontaine, Hervé BONSARD, par un total renversement des valeurs, place la réussite esthétique de l’image avant la nécessité de l’instruction. Il modifie de fait l’équilibre traditionnel des illustrations qui accordent la primauté à la fable sur l’esthétique et arrache l’image à la tradition qui la confinait dans l’allégorie et la morale ».
S.BUSSOTTI
« Hervé BONSARD s’inscrit – en produisant des peintures sur les Fables de La Fontaine – dans une tradition qui implique également le geste inverse : comment renouveler l’intérêt de fables dont le sujet est connu depuis si longtemps ? Il a considéré que ces fables étant sues de tout le monde, il ne ferait rien s’il ne les rendait nouvelles par quelques traits qui en relevassent le goût ».
G.STRADA